En lisant la FAS du 25 janvier 2009

Leipzig, 28. Januar 2009, 18:20 | von Niwoabyl

Quelle admirable masse de papier ! Mes bras s’engourdissent déjà du doux fardeau qu’ils tâchent de maintenir à la hauteur (olym­pienne) de mon regard avide. Les francfortois (berlinois !) sont gens bien fortunés, de se farcir chaque dimanche un pareil canard !

Et cette couverture, cette couverture ! Où Helmut Schmidt tend (en effigie pur métal) à Müntefering une paluche énorme et grandiose sous les yeux bienveillants de l’Ayatollah Khomeyni.

FAS couverture (détail)

Le souffle déjà coupé, je m’apprête à franchir le seuil du sanctuaire où se révèlent les méandres (Windungen) du Zeitgeist (esprit du temps, pour autant que ça veuille dire quelque chose).

Oh ! Ah ! Mais ce sont d’autres « tronches amies » (Michel Audiard) qui me saluent gracieusement page 28 ! Le Houellebecq, le Houellebecq, plus baveux et relentifère que jamais, et surtout, surtout, ce bon Véhache, « ein Autor, mit dem ich mich in meiner Eigenschaft als Vollbartträger ganz besonders verbunden fühle » (Jules Ferry). Voilà pour nous consoler des âneries électronicolâtres et jeunistes des pages 13 et 23, héhé.

Pour le reste, bah, das Jahr (l’année) 1959 et son « Weltniveau »
(Hans Caius Enzenshügler), une actrice vous parle de ses rides, et il y a un nouveau musée de la bagnole à Stuttgart. Okay. Pas trop d’une semaine pour digérer ça. À dimanche prochain, chers amis lecteurs, « chers amis français » (Iris Radisch), à dimanche prochain !

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